Retour à Edimbourg

Novembre 2014

Hello every body !

Non non non, mon voyage ne s’est pas arrêté, je suis toujours en Ecosse mais disons que je suis un peu plus sédentaire et donc beaucoup moins de paysages à vous présenter. En plus il fait tout le temps nuit !

Impossible pour moi de reprendre mon récit où je l’avais laissé, c’est trop vieux maintenant mais je vais essayer de faire travailler ma mémoire pour en faire ressortir quelques souvenirs.

Donc …Inverness… et bien pas de monstre mais il en a encore qui y croient, sur le parking a « l’embouchure » du lac, un mec, Steve Feltham vit dans son camion depuis 25 ans en espérant encore trouver quelques chose. En réalité, d’après ce qu’il me raconte, je pense qu’il n’y croit plus non plus mais que pour maintenant, autant rester vivre ici, la vue et plutôt pas mal (cf photo du dernier rapport !) et puis il est devenu populaire, les gens lui achètent quelques figurines qu’il confectionne en pâte à modeler…

Suite à cela, tout va très vite, je retrouve de grandes routes, et les températures remontent au fur et à mesure que le sud se rapproche. Du monde, trop de monde, je réalise que c’est la fin de mon voyage dans les grands espaces écossais. En ai-je assez profité ?

Je m’arrête dans une forêt sous une grosse pluie pour une dernière nuit avant de retrouver Edinbourg. J’en profite pour visiter la plus petite distillerie d’Ecosse, c’est le dernier jour des visites, ça sent la fin de saison !

Mon retour dans la capitale fut un peu tristounette, plusieurs questions me taraudent l’esprit, et puis après tout ce temps en solitaire dans la nature, pas évident de se retrouver ici. Je me sent un peu paumé. Les gens me paraissent assez difficiles d’accès. Finalement, c’est avec la communauté espagnole que je crée le plus de liens. J’attends l’arrivée de mes parents quelques jours plus tard. Ils viennent fêter leurs 40 ans de mariage en me rendant visite ! Ensemble, nous allons visiter l’ile d’Arran, considéré comme une petite Ecosse à part entière. Nous logerons dans un superbe petit cottage perdu dans une forêt avec une vue splendide. Malheureusement, ils n’ont pas été gâté sur le plan météo, la pire semaine depuis que je suis dans ce pays ! Heureusement, ils prennent cela avec grande philosophie. C‘est ici que je redécouvre le plaisir de dormir dans un lit après 5 mois à dormir dans ma petite capucine ! Et cela va crescendo, pour notre dernière nuit, nous avions réservé un petit hôtel mais les chambres n’étant pas très accueillantes et puis tant qu’à payer, autant avoir quelque chose de bien, nous changeons donc et allons dans un superbe hôtel au bord du lac Crinan où nous dégusteront de succulents poissons.

Ces quelques jours passent trop vite et me revoilà à Edimbourg à les regarder partir toujours sous la pluie.

Depuis, j’y suis encore mais depuis peu, j’ai un appart en coloc. Ah que ça fait du bien !

Je collectionne les petits boulots dans l’espoir toujours d’en trouver un meilleur que celui de la veille ! Mais je fais mon petit trou, on commence même à m’interpeler dans la rue et j’arrive à être « BUSY » comme ils disent tout le temps ici !

 

 

 

Le Nord (de l'Ecosse)

Octobre 2014

Une fois de retour sur le in land, j’ai l’impression d’être sourd mais c’est tout simplement parce que je n’entends plus le bruit du vent qui m’avait accompagné ces dernières semaines. Je longe la cote jusqu’à la pointe extrême nord-ouest de l’Ecosse. Très sauvage et partiellement investi par des militaires qui en ont fait leur zone de test de bombe. La terre tremble à chaque détonation et je peux observer leur va et vient à travers la plage pour regagner leur base. Pas manqué, un soldat qui s’est crut plus malin que les autres à réussit à s’ensabler avec un énorme camion au roues pourtant énormes. Une vraie pièce de théâtre qui s’est achevé après plus d’une heure grâce aux fermiers du coin qui l’on tracté avec plusieurs tracteurs.

Je ne peux plus aller plus au nord, en face de moi, l’atlantique à perte de vue. Je dors désormais dans mon duvet plus ma couette au-dessus. J’ai relevé 3°C dans mon camion un matin en me levant !

 

Je continue de longer la cote qui part vers l’est pour entamer une autre traversé du pays. Cette fois c’est cap au sud et par l’intérieur des terres. Quelques arbres refont leur apparition puis des forêts. J’admire les saumons qui remontent le courant des magnifiques petites rivières bordées des couleurs de l’automne. C’est un véritable sport quand une chute d’eau leur barre le passage. Ils s’y reprennent souvent à plusieurs fois. J’essaie d’en capturer quelques un. Il faut être patient et très vif, anticiper où ils vont passer. Je réussis à en attraper une dizaine. Je me sens dans la peau d’un chasseur mais avec un fusil qui est en fait un Nikon ! En suivant la rivière, j’arrive tout simplement au fameux loch Ness. 

Harris et Lewis

Octobre 2014

Je croix avoir ratissé Uist de long en large et de haut en bas, aperçu des cerfs, des loutres, des phoques, des aigles et bien d’autres, il est temps d’y aller !

Je continue vers le haut de ma carte Michelin, c’est-à-dire Lewis et Harris. Un p’tit ferry et c’est parti !

C’est une grande ile, au point qu’elle soit séparée en deux parties. J’arrive par le sud donc par Harris. Mais si ! Le fameux Harris Tweed ! Et bien c’est ici ! Les habitants parlent en Gaélique et essai de mettre des arbres en cage. Ils y a des moutons vraiment partout, La cote est incompréhensible et se différencie vraiment entre l’est avec ses innombrables baie tout en rocher et l’ouest avec ses magnifiques plages, soit disant les plus belles du royaume uni.

Je traverse des paysages aride et rocailleux, ça me fait penser à l’image que j’ai de Jupiter. C’est normale, c’est ici que Kubrick a tourné les scènes de 2001. Bon si on ne me l’avait pas dit je ne l’aurai pas deviné.

Il fait beau mais le vent souffle toujours avec encore une alerte pour le lendemain et le surlendemain. Je suis impressionné par la hauteur et la force des vagues que je ne me lasse pas d’observer et d’analyser à travers mon par brise ou à travers le viseur de mon appareil photo. Elles ne se laissent pas si facilement photographier, j’ai beaucoup de mal à faire ressortir leur tailles et leur puissance. Elles paraissent beaucoup plus petites sur mes photos alors je tente quelques approches mais je dois avouer que je me suis fait quelques grandes frayeurs. Elles fonctionnent par cycles et peuvent avancer de plusieurs mètres d’un coup sur la plage ou sur les rochers… je pense au marins qui subissent les tempêtes…

Les habitants de ces iles étant un peu isolé ont quand même trouvé le bon Fillon, ils vendent de l’art aux touristes, on peut visiter leur atelier ou leur « galerie ». J’ai vu tout et n’importe quoi mais aussi de très belles choses dont deux très bon photographe. 

Je retrouve avec joie les plaisirs du Pub à Stornoway (8000 habitants ! ) avant de regagner le continent. Je devrai encore patienter un peu, après la tempête et l’impossibilité aux ferries de venir, tout est complet. Je vais quand même réussir à embarquer un peu grâce au look de mon camping-car qu’ils admirent. Et oui, il a plus de 30 ans est c’est donc devenu une pièce de collection.

 

Uist et Barra

Octobre 2014

Bon bah voilà, après une bonne semaine à se marrer et à faire les cons, mon poteau Colin repart et je reste planté là comme à piquet à regarder le bus s’éloigner… à Portree… « Capitale » de Skye !

Avant de prendre toute décision, j’ai besoin d’un peu de repos, la dernière soirée, rempli d’espoir pour l’indépendance de ce pays a aussi laissée quelques traces de single malt. De plus, il règne une atmosphère étrange après la défaite annoncée du referendum. Les gens font comme si de rien était mais leur déception reste perceptible.

Rien de mieux que quelques courses et saute moutons, un petit sommet, quelques poissons pêchés en mer, d’ailleurs même après les avoir mangés, je ne sais toujours pas ce que c’était, pour une fois, ce n’était pas des maquereaux ! Et me voilà isolé sur une petite crique entourée de montagne pour réfléchir en toute quiétude à la suite du programme.

Le choix n’est pas long à se faire, de toute façon il n’y a pas trente-six mille possibilités, le nord reste toujours au nord alors pas de raison de le perdre… Je retraverse cette grande et majestueuse ile aux divers paysages vertigineux mais cette fois sous une bonne pluie (ça faisait longtemps, ce n’était pas normal !) pour prendre un ferry en direction d’Uist, un archipel d’iles dans le prolongement de Harris et Lewis. Je me fais accompagner par une petite bande de dauphins qui jouent avec les vagues que produit le bateau. Malgré leurs présence, je ressens de nouveau le coté solitaire de cette aventure qui finalement m’avait quitté depuis près de deux mois.

La première impression de cette ile est assez étrange, surtout vus sous la pluie et la grisaille, un coté triste et désolé s’en dégage, plus de montagne, ici pas d’arbres, trop de vents et trop de cerfs ! C’est tout plat et la mer omniprésente partout, impossible de comprendre ce qui disparait sous la marée et ce qui reste. Les tourbières gorgées d’eau n’arrangent rien et la pluie incessante non plus. Une seule solution, reprendre le guidon de ma fidèle monture que j’ai un peu délaissé ces derniers temps pour mieux apprécier ce nouveau terrain de découverte. La météo s’annonce bientôt plus clémente donc il faut en profiter. 

Après la pluie, un petit rayon qui perce la masse nuageuse et tout de suite ça change tout. Tout le paysage s’illumine comme une salle de théâtre qui dévoile le décor. Par contre, difficile de comprendre ce qu’il a pris aux êtres humains d’aller vivre sur ces petits morceaux de tourbes qui ne dépassent à peine de la mer. Avec le réchauffement climatique et la montée des eaux, je ne donne pas chère de la survie de ces iles qui sont pourtant habitées depuis au moins 3000 ans avant JC, il reste beaucoup de traces, en tr autre, une multitude de menhir… Je vais enfin pouvoir voir l’atlantique, que je vois chaque jours mais cette fois sans une multitude d’iles qui font barrage à l’immensité de l’océan. C’est d’abord des vagues gigantesques que je découvre qui s’écrase contre les rochers puis quelques coup de pédales plus loin, une petite dune et là, grosse surprise, une plage de sable fin et blanc, une eau bleu turquoise, un peu comme dans les calendrier, il ne manque que les cocotier (et les filles en maillot de bain …ou sans !)

Au cours de mes nombreuse promenade, il faut dire que je n’ai un peu que ça à faire, j’ai réussi à me faire piéger plusieurs fois, les distances sont très difficiles à évaluer et comme c’est tout plat, on se fait rapidement enfermer par les eaux, et pourtant je sais de quoi je parle, j’ai quand même grandi près de la baie de Somme !

C’est un petit paradis pour tous les amateurs d’oiseaux en tout genres, je suis malheureusement incapable de vous citer les noms, c’est à chaque fois du charabia pour moi à par peut être les ostercatcher et biensur les héron qui sont super facile à reconnaitre mais je m’y retrouve encore mieux avec tous les phoques et les loutres qui m’entourent, c’est assez drôle, ici il y en a vraiment partout, ils sont d’ailleurs assez curieux, me suivent et m’observent pendant que d’autres « bronze » tranquillement au soleil.

Chaque jour, j’ai la chance de l’endormir et de me réveiller avec des vues dignes des hôtels 4 Etoiles ! Mais le vent et bien présent et se renforce, ce matin je me lève avec le « mal de mer », mon camion tangue de partout et ça ne s’arrête jamais mais j’ai beau parcourir l’ile dans tous les sens, impossible de trouver des endroit vraiment abrité, il faut prendre son mal en patience et tout bien amarrer, la météo est en alerte rouge et ce sont des vents à 140km/h qui arrivent.

 

Ile de Skye

Fin septembre 2014

Par Colin ,

 

Le mois d'Août en Corse avec la fréquentation touristique qui va de paire, caresse les cimes du Mont Paroxysme.. 

La surcharge de travail et les déconvenues de l'agriculture viennent achever de petit coup de piolet l'alpiniste saisonnier.

Pourtant, fin aout, une éclaircie dans le ciel noir de l'emploi du temps semble possible. Le genre d'occasion proposée où il ne faut pas trop réfléchir….

Un coup d'oeil au traversées des ferries et les vols Easyjet, tous s'enchaine pour les dates...

et puis merde c'est parti:

" j'ai booké un vol du 12 au 20 septembre, t'es toujours là haut ? ""

J'avais eu le temps de lire quelques lignes sur son blog au mois de juin mais sans en être certains, la souris et le clavier avaient fait chauffer la Mastercard.

Quelques jours plus tard est arrivé un mail.

" tu peux me rejoindre à Oban, click sur le lien des réservation de billets de trains "

Ok je click.. pas le temps de feuilleter quoi que ce soit , pas le temps de voir vraiment où ca se trouve, l'Histoire, la Culture, les choses à voir, les incontournables, les must do, tant pis on verra sur place.

Après 2 jours de transport Stop-ferries-avion : arrivée à Edimbourgh, je valide le ticket de train…7h de trajet.. oula. 

Paysages plutôt bretonnant jusqu'à Glasgow qui se transforment en remontant vers le nord. 

Les deux petit wagons vont cahin-caha entre des forêts au charme mystique et des sommets aux faces arides. 

On pénètre doucement dans les Highland .

N'ayant vu aucune photos du pays et avec de simple projections d'un "imaginaire collectif", je me demande si je ne vais retrouver Yves en Kilt en selle sur un Shetland attendant près d'un improbable quai de gare au milieu de nulle part…

Et quelques heures plus tard, effectivement, Yves portait le kilt à merveille mais sa fidèle monture ressemblait vaguement à un camping car des années 80. Ca n'a donc pas trainé pour le tour piste.

    Le reste de l'aventure serait beaucoup trop long d'anecdotes, de descriptions, et de digressions.

C'était une douce interlude dans des paysages somptueux avec un ami proche. 

Une ballade poétique avec quelques alexandrin sportif.

Un coup de vent d'images et de mots pour un bateau d'oreilles et de lobes frontaux. ( oui oui :)

On aura vu des chapelets d'îles consteller l'horizon que le soir embrasait.

On aura vu des loch sur lesquels trônent des châteaux des différents clans qui nous rappelle les Mac Kenzie, les Mac Clean, Mac Hulotte et bien sûr les Mac Leod que Christophe Lambert représentait à la perfection dans un film qui le poussa vers la reconnaissance posthume : Highlander !  

On aura vu Yves faire la planche tout nu dans le loch Ness et des hordes de touristes affolés.

On aura vu les étendues que foulait Bess l'amoureuse en attendant Jan dans " Breaking the waves ".

On aura bu des spécialités locales et visité une distillerie mondialement connue, mais je ne m'en souviens plus…

Puis, et surtout, on aura vu l'ivresse dans ces contrées pro-Yes et la lourde gueule de bois d'un lendemain que promettait la veille.

                    

 

Forza Scotland, c'est pour la prochaine fois !!

TULLICH FARM

Septembre 2014

Un peu de news…

Désolé pour le peu de photos ces derniers temps, mais j’ai troqué mon appareil contre un bon vieux Fergusson (c’est une marque de tracteur très célèbre) de presque un siècle ! (1935)

Et oui, je me suis reconverti pour quelques temps en fermier et je dois dire que j’adore ça ! Du moins pendant l’été et pour une courte période. J’apprends plein de choses et j’ai une énergie débordante, je me surprends moi-même !

Quel plaisir de travailler dans un cadre comme celui-ci et dans la bonne humeur, sans montre, réveillé avec les cris des coqs, ne manger que des produits bio récoltés par ses soins …

Toutes les photos suivantes ont étées prise à moins de 5 min de la ferme, ca vous donne une idée du cadre.

Le travail et très diversifié, nous avons fait les foins pour les chevaux, ça parait tout con mais pour commencer, il fallait enlever les dock, ce sont des mauvaise plantes qui envahissent tout, avec de très grandes racines pour pouvoir ensuite couper puis éparpiller « l’herbe » pour que ça puisse sécher et en Ecosse c’est pas une mission si facile ! Une fois bien sec plus qu’à faire les ballots, les filmer, Mais non ! Pas avec une caméra mais avec un film plastique pour ne pas qu’il pourrisse. Et enfin faire de jolies petites montagnes de ballots.

Il y a aussi un poly tunnel (serre) et un beau potager qui demande pas mal de travail. Et toujours des clôtures à faire et à refaire … En ce qui concerne les moutons, ils vivent leur vie et ne demande pas beaucoup d’attention. Juste une petite échographie mais c'est un mec qui vient les faire...

C’est un vrai petit paradis, manger sa pèche de jour, cuisiner des confitures de mûres car oui, en ce moment, des mûres il y en a perte de vue, je n’en ai jamais vu autant et les maquereaux se laissent très facilement attraper. Bref que du bonheur, un peu comme celui des cartes postales de la campagne. Pour donner un ordre d’idées, environ 15 maquereaux en 1h30 et environ 1 seau de mûres en 1h30 également…

Je profite aussi de mon temps libre pour voguer sur le loch Melfort dans ma petite barquette jaune ou bien me faire de petites frayeurs avec le pick-up dans la montagne. Pas toujours évident de connaitre les limites de ces engins…

 

Je vais bientôt quitter la ferme, car mon copain Colin débarque à Edimbourg cette semaine pour une petite excursion d’une semaine avec moi. Ça me fait tout drôle de penser qu’en France c’est déjà la rentrée et je pense bien à vous tous.

Laissez moi un ptit mot, ca me fera plaisir.

Aller, tchao !

Escapade vers Dumfries

Août 2014

Salut,

Il y a longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles c'est vrai ; pourtant il s'est quand même passé pas mal de choses mais pas par contre, je n’ai pas fait beaucoup de photos... Il y a des moments comme ça ou je sors peu l’appareil…

Tout d’abord, j’ai bossé dans une ferme à kilmerfort près d’Oban, dans la Tullich Farm. Ça m’a fait un bien fou de me sentir utile à quelques choses. C’est une toute petite ferme mais il y a de quoi faire, entre les craken et branble à couper et à bruler, les foins, potager… c’est au bord du lac Melford où je peux me perfectionner à la pêche aux maquereaux.

J’en ai profité pour me faire de belles balades en vélo mais la météo a bien changé depuis le mois de juin, ici, on sent clairement l’automne arriver, les jours ont vraiment raccourci et il pleut presqu’ au moins deux fois par jours lorsque ça n’est pas toute la journée. J’ai d’ailleurs dû me racheter un K-way. Oublié les douches dans le van, c’est désormais des douches naturelles !

J’ai ensuite pour une fois, remis le cap au sud pour rejoindre des amis du coté de Dumfries c’est-à-dire presqu’a la frontières anglaise côté ouest. J’aurais avec eux eux mon premier petit accrochage avec ma roulotte, en reculant, une voiture bien cachée derrière moi s’est fait un peu emboutir. Rien de méchant, du pare choc, des phares et un peu de tôle. Par contre Impossible de trouver les pièces pour mon camion, trop vieux, même sur internet, je ne trouve que quelques trucs à des prix incroyable, par exemple, 160€ le bout de verre qui est devant le phare !!! Je comprends mieux maintenant pourquoi lorsque je cherchais mon camping-car les gens en possédaient souvent deux, un en plus pour les pièces…

C’est cool de pouvoir partager avec d’autres quelques aventures, les veillées aux feux de bois près des rivières, les vacances à la plage, les pubs…

Nous irons ensemble au festival Fringe d’Edinbourg, l’un des plus grands du monde ou du moins d’Europe, trois semaines de fêtes avec des millier de comédies, pièces de théâtres, concert…(pas toujours facile à comprendre avec mon petit niveau d’anglais d’ailleurs ! )

Par contre trop de monde pour moi, après une grosse semaine je sature, je mets les bouts…

Je vous écris de Stirling et de son merveilleux château qui fut le centre de bien des combats, c’était une place stratégique.

Direction le nord pour continuer mon petit périple avec une nouvelle tête, je vous laisse découvrir le changement sur les photos.

 

A bientôt !

Ile de Mull

Fin Juillet 2014

À la demande de certaines personnes, voilà une ou deux photos de moi...

Je reviens d'une petite exertion sur l'ile de Mull. Une fois de plus, je n'ai pas pu résister à l'appel de mon vélo. Ça a été assez sport comme petite virée.

J'ai bien souffert sous la canicule avec mes pneus qui restaient collés dans le goudron, j'ai cassé ma chaîne en plein milieu de nul part, en pleine nuit et sans outil pour réparer bien sûr !

Bon c'est vrai, j'étais un peu parti à la "rache" en pensant trouver des commerces mais sur les petites routes que j'ai choisi d'emprunter, queue d’ale, nothink. Du coup rien à bouffer, je me suis fait attaquer par des millions de midges et pour finir j'ai bravé la pluie durant toute une journée ! Bref une bonne petite sortie comme je les aime !

Heureusement, j'ai eu pas mal de récompenses, baignade sous une cascade, et aussi dans une baie aux sables blancs et eau turquoise, réveille par un troupeau de cerfs à quelques mètres de ma tente, observation de l’aigle blancs machin chose, plus de 2m d'envergure ! d'une loutre qui se dorait au soleil et comme toujours de magnifiques paysages....

 
 

Highlands Games et île de Kerrerra

Juillet 2014

Quelques photos des highlands games. (sous la pluie) et encore des moutons, encore des highlands cows (je peut vous dire que je ne fais pas le fier quand je suis tout près d'elles et qu'elles commencent à s'énerver ! ) et encore et toujours des paysages avec ses couchés de soleil dont je ne me lasse pas ...

Ile de Seil et Oban

Le 8 juillet

Je remonte doucement la cote, très doucement car je m’arrête sans arrêt pour admirer les paysages jusqu’à un pont, le pont de l’atlantique, le seul d’ailleurs ! de l’autre coté, c’est l’ile de Seil, aussi appelé Easdale. Juste à côté du fameux pont, d'à peine 30 metre, se trouve une petite cabane « tigh-an-truish » elle servait aux hommes, les highlanders à se changer car le kilt était interdit après la rebellion jacobite alors sur l’iles, ils s’en foutaient mais dès qu’ils retournaient sur le « continent »…hop ils enfilaient un pantalon !

C’est une toute petite ile, entièrement en ardoise. Du coup, il y a des bassins partout qui auparavant étaient des mines, ils pompaient l’eau et creusaient jusqu’à 70m au-dessous du niveau de la mer pour extrairent les fameuses ardoises soit disant indestructibles qui couvrent encore aujourd’hui la plupart des grand châteaux d’Ecosse et d’Angleterre. C’est aussi idéal pour faire des ricochets !

 

A Oban, je rencontre Bob (Robert Nichols), un sacré personnage. Avant c’était un grand chercheur, il a même bossé avec l’équipe qui a créé la fameuse Dolly, le premier clone de mouton. Il s’est ensuite complètement retiré de ce monde de fou comme il dit. Maintenant il est bienheureux sur son tout petit bateau qui prend un peu l’eau depuis presque 12 ans. C’est le barbu appuié sur un bateau. J’ai un autre copain barbu, c’est Hans (photo avec 3 pers), lui il a un grand voilier pour le coup mais bon il vit avec toute sa famille…comme quoi la barbe ca rapproche !

 

Oban est un grand carrefour, beaucoup de départs pour les iles s’effectuent ici et s’est donc blindé de touristes de passage. Sinon, en Ecosse j’ai l’impression qu’a part à Glasgow et Edimbourg, c’est surtout des personnes du 3 eme âge. Elles m’initient au « bowling », rien à voir avec celui pratiqué par le « duc », ici, pas de quille à faire tomber. Les règles ressemblent plutôt à celle de la pétanque avec des boules dont le poids n’est pas le même des deux côtés de la sphère. Quand on les fait rouler, elles ne vont pas droit, c’est tout l’art du jeu ! Ça se joue sur du gazon digne de la meilleur moquette d’Ikea et tout est bien ordonné, ça ne plaisante pas !

 

Fisherman de Tarbert

Ho là là !

Ca fait bien longtemps que je n’ai pas donné de nouvelles, il s’en ai passé des choses entre temps et je vais donc essayer de me rattraper.

Alors, après mon retour d’Islay, je retrouve le petit confort de mon CamperVan à qui je n’ai toujours pas donné de nom d’ailleurs et qui m’attend sous une pluie battante. Avant de reprendre ma route pour aller toujours plus au nord, je décide d’aller à la rencontre des pêcheurs dans le petit port de Tarbert, toujours le long du loch Fyne. Les pêcheurs sont assez bourru et semblent venir d’un autre monde, j’aimerai bien en savoir un peu plus sur cet univers justement. C’est seulement après plusieurs rencontres qu’ils acceptent de se laisser photographier. J’assiste donc à la réparation des filets et me laissent espérer un départ avec eux sur un bateau.

Ils me conseillent de venir au départ des bateaux entre 2 et 3 heures du matin pour pouvoir en discuter avec les skippers. Après une semaine à me tenir sur le pied de guerre toute les nuits avec tout mon attirail, prêt à partir, je n’essuie que des refus.

Entre les compagnies qui ne veulent pas prendre de risque, ceux qui ne reviendront pas avant plusieurs jours et qui ne veulent pas s’encombrer d’une personne pendant tout ce temps…

 

Je mets donc les voiles moi aussi.

Islay

Le 01 juillet

Ayant quitté Edimbourg, je me dirige vers la côte Ouest, j’ai de la chance, il fait beau et je peux donc admirer « The Forth Rail Bridge »

Après avoir traversé Glasgow, J’entre dans la région de l’Argyll et je prends un ferry pour arriver à Dunoon. Il y a une ferme qui accueil en wwoofing mais pas de chance, la place est déjà prise. Le wwoofing consiste à travailler bénévolement dans des fermes « bio » en échange du gîte et du couvert mais c’est de plus en plus à la mode et les places sont finalement limitées. Après avoir sympathisé avec les wwoofers présents, des français, je ne regrette pas trop, la fermière n’est pas très sympa et le travail n’est pas des plus intéressants.  Je vais quand même y rester quelques jours, au bord d’une jolie rivière et je me fais pas mal de rando, avec quelques sommets à presque 800m. Je commence à comprendre que l’Ecosse est vraiment très sauvage et qu’il n’y a vraiment pas grand monde.

Je reprends la route vers Otter ferry, un peu plus à l’ouest. Une fois encore, c’est pour aller voir une ferme. Là aussi il y a déjà Amke, une allemande qui y bosse mais je tombe à pic, c’est le moment de la tonte des moutons et je peux donc y rester en renfort quelques jours, le lieu est superbe, une très jolie ferme sur les hauteurs surplombant le loch Fyne. Ici les maisons n’ont pas de serrure, et c’est assez surprenant de voir les boutiques en libre-service, personne à l’intérieur, vous vous servez et vous mettez l’argent dans un bol. C’est assez courant en Ecosse. La confiance règne et ils en sont très fier, partout on me le rappel lorsque je demande si je peux laisser mon camion à tel ou tel endroit que l’Ecosse est « safe »

La famille est super sympas, j’aurais adoré y rester plus longtemps mais bon tant pis je garde l’adresse pour une prochaine fois…

Après quelques temps passé dans mon camion, je n’ai pas pu résister à l’appel du vélo, je me suis donc fait une petite virée sur l’île d’Islay pendant 5 jours avec ma fidèle monture.

Islay mais oui, la reine des hybride, c’est son surnom car les meilleurs whiskies sont de là-bas ou du moins mes préférés ! (Bomore, Caol ila, Lagavulin, Laphraig…) je me fais donc la tournée et déguste comme il se doit de délicieux « putties », c’est le nom des whiskies tourbés (fumés) parfois de plus de 25 ans d’âges !

 

J’ai tenté ma chance pour travailler dans quelques une des distilleries mais les équipes sont déjà au complet, dommage, c’est un lieu magnifique…

Edimburgh et le Argyll

Le 19 Juin

Me voilà arrivé à Edimburgh, Il fait une chaleur folle et après avoir traversé les "borders", je suis tout rouge !

L'Ecosse est vraiment comme sur les cartes postales, moutons partout, nobody nowhere (je ne sais pas si ca se dit...) cornemuses à gogo. Bon faut dire que c'était un jour de fête nationnale...

Je ne vais pas rester longtemps à Edimburgh, avec le camion c'est pas très pratique, je reviendrai un peu plus tard. Impossible de trouver où le mettre ou alors c'est hors de prix.

C'est assez magique comme ville et ca fait du bien de voir un peu de monde , j'essai de baraguinner comme je peux mais la langue reste pour moi un réel obstacle pourtant j'y travail !

Je me rends aussi compte que ça ne va pas être si facile de trouver du boulot mais bon on verra bien.

En tout cas, tout ca pour dire que je ne me mettrai pas de si tôt à a la cornemuse, surtout quand je vois la tête que ça fait quand tu souffles dedans !!!

 

Photos des "Borders" :

Le 16 Juin

Pays des Picts me voici !

Ce n'est pas une légende, ici, ils font tous deux têtes de plus que moi, ont des bras comme mes cuisses et des pectoraux de la taille de ma tête. En gros, j'ai pas intéret à déconner !

Même les filles sont de vraies ruggbymen...

Pour l'instant, je comprends pas grand chose alors je fais du vélo et ça grimpe bien. Je suis dans le sud du pays, à Jedburgh. Ca ressemble un peu à la Normandie avec des mouton à la place des vaches et les maisons remplacées par des chateaux.

Hier, la ville était déserte, j'ai vite compris pourquoi, un enorme "Dog Show" avait lieu dans la ville d'à coté...L'évènement !

 

bon, je dois m'arreter là, le pub va fermer...

je vous en dis plus bientôt.

 

 

Le 26 Mai 2014

Bon, ça y est, Grâce en partie à vous tous qui m'avez aidé et soutenu, j'ai mon camping car, j'ai mon billet de bateau et j'ai presque fini de déménager donc ca commence à se préciser sérieusement !

Je partirai de Zeebruge en Belgique le 10 Juin à 19h pour arriver le lendemain à Hull dans le nord de l'Angleterre.

De là, il me restera un peu plus de 250 milles pour arriver à Edimbourg.

Dans un premier temps, je vais chercher un endroit accueillant d'où je pourrai trouver un boulot pour la saison d'été.

Je vous tiendrai au jus de mes avancées et de mes péripéties...

Encore merci poue votre aide.

A très vite !!!

 

 

Le 15 Mars 2014

promis, je vais bientôt poster quelque chose.

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